Bonjour Micheline !
Bonjour
personnage-qui-pose-des-questions ! Bonjour aux 3 personnes humaines
qui me suivent encore ! Et bonjour aux robots russes qui se sont perdus !
(je crois qu’on a fait le tour)
Oui, bonjour bonjour. Quel bon
vent te ramène, chère Micheline ?
Eh bien, comme d’habitude, c’est
plutôt un vent froid et humide qui m’amène, celui qui se glisse derrière les
oreilles, entre le bonnet et l’écharpe et vient glacer la fine peau de ton crâne.
Quelle personne délicieuse tu fais,
Micheline !
C’est donc pour parler de ma
dernière angoisse en date que je suis revenue :
Et si j’avais choisi les mauvaises
chaussures ? Celles qui sont un tout petit peu trop petites sur les côtés,
frottent les deux derniers orteils en y laissant la peau rouge et épaissie.
Celles dont le vendeur nous a assuré qu’elles allaient se faire, que c’était du
cuir donc c’est normal que ce soit rigide au début mais que ça s’assouplit et
qu’il faut bien les hydrater toutes les semaines. Celles que 3 ans plus tard on
regarde dans la penderie en se disant qu’on les aime bien mais qu’elles font
trop mal aux pieds et qu’elles nous ont coûté trop cher et qu’on aurait mieux
fait d’acheter un chat à ce prix-là, pfff.
Ah oui, et quand je parle de
chaussures je parle en réalité de métier.
Il y a peu de temps, j’ai commencé
à exercer ma profession dans un nouvel endroit, avec de nouveaux collègues, une
nouvelle organisation, de nouvelles habitudes…
Et je ne vous cache pas que ça a
été un peu serré sur les côtés. Que je me suis cognée à quelques coins, fait
quelques ampoules et endolori quelques ongles de pied (où va cette métaphore
filée, dieu seul le sait). De temps en temps j’étais même carrément à côté
de mes pompes, tellement j’y étais inconfortable.
Alors, rapidement, ma conclusion a
été que ces chaussures n’étaient pas faites pour moi. Ou que je n’étais pas
faite pour elles. (ce qui est un peu plus con parce que : y a-t-il une
personne qui a réellement été faite pour des chaussures ? c’est une vraie
question.)
Sauf que !
J’ai oublié une chose importante.
La plupart du temps, les chaussures se font à notre pied à force de les porter.
(sauf celles que tu achètes dans des magasins pour personne d’âge mûr, que tu
ne sais pas en quoi elles sont faites mais ce n’est certainement pas du cuir,
ah ça non)
Pour la majorité des chaussures, après avoir
un peu douillé pendant quelques jours/semaines, on finit par y être bien, comme si elles
avaient été faites pour nous, comme si on y avait toujours été aussi bien.
Et on oublie complètement comme on a eu peur qu’elles ne nous
aillent jamais. Si bien que l'on retrouve avec fraîcheur la même angoisse pour tout achat de souliers neufs. Ah, l'amnésie...
Un autre exemple : ce blog. Maintenant je m'y sens très bien, alors qu'au début...
En tout cas, dans mon nouveau boulot, ça commence à s’assouplir
un peu.
Voilà, c’était la parabole du
mois, je retourne dans mon sous-marin
Salut !
Hey ! J'arrive par ici depuis madmoizelle, ton article me parle beaucoup :) Je suis dans une période un peu critique, je vais bientôt terminer les études et débarquer dans la "vraie vie", et je ne sais pas encore du tout où je vais atterrir... En tout cas, c'est top que tu arrives à persévérer et j'espère que ça se passe mieux aujourd'hui (vu que l'article a déjà quelques semaines :) ) !
RépondreSupprimerMerci pour ton commentaire !! Comme tu le vois, je délaisse ce blog en ce moment mais je suis très contente que ça te parle et je te souhaite bon courage dans ta nouvelle vie, en espérant que ce soient des chaussures qui te plaisent ! :) (et oui, pour moi ça va beaucoup mieux par rapport au début, naturellement ^^)
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