Bon, Micheline, moi j’ai rien
compris à ton histoire de le sentir ou pas si on a envie/peur de faire un truc…
Ok, c’est vrai que s’écouter c’est pas
comme écouter une émission de radio, c’est loin d’être limpide, la solution ne
saute pas aux oreilles (D’ailleurs, c’est moins une question d’oreille que de
tripes).
L'intellectualisation n'est pas forcément nécessaire, mais si on ne peut pas l'éviter, elle peut vite dégénérer. On se perd alors dans ses réflexions, ses questions, ses réponses, ça va à 1000 à l’heure, ça part dans
tous les sens et on en sort plus paumé qu’au départ (enfin, pour moi ça se passe
comme ça, en général).
Donc, toujours dans le cas où on a envie/peur
de faire un truc et où on ne sait pas quelle décision prendre, j’ai pensé à
quelques questions qui pourraient éventuellement servir de balises dans la
réflexion. Histoire, justement, que ça ne parte pas dans tous les sens. Il me semble que ça peut s’appliquer aussi bien à des projets de vie
qu’à des petites peurs du quotidien. Qui sait, ça peut peut-être aider un peu quelqu'un, une fois, quelque part…
Alors, à noter que ce ne sont
absolument pas des questions rhétoriques pour vous pousser à vous lancer. (JUST
DO IT !!!! non, non, pas forcément…) Pour chaque question la réponse peut
aussi bien être oui que non. Mais il serait bon d’essayer d’être le plus
sincère possible dans cette démarche. Pas de jugement, c’est juste vous avec
vous-même (c’est déjà bien suffisant...). Enfin, comme dans les QCM, la
première réponse est souvent la bonne.
Attention, préparez-vous, je vais
enfoncer des portes ouvertes !! (au moins, ça fait pas trop mal…)
-
Est-ce que mon envie relève du fantasme ?
Ça, ça permet d’éviter une déception trop importante.
Par exemple, quand j’ai voulu envoyer mon mail, je fantasmais une réponse du
type : « Wahou mais c’est génial !! Je vais de suite faire un
article pour vanter les mérites de ton blog !! » Donc, ce n’était pas
très crédible, pas très réalisable, ma peur de ne pas avoir cette réponse était
donc à peu près fondée.
Après, ce n'est pas forcément un mal, il y a des fantasmes qui sont déclencheurs. Qui
valent quand même le coup de faire quelque chose. Le tout est d’en être
conscient, mais pas dupe, et de prendre ce qui vient comme ça vient.
-
Est-ce que je dois me décider là, maintenant ?
Et là, il y a plusieurs possibilités et sous
possibilités. (j’aurais presque pu faire un diagramme décisionnel... *o*)
Soit tu dois te décider dans un futur très proche.
Genre : on te propose un job, et tu dois donner ta réponse demain. Auquel
cas, le fait que l’opportunité ne se présentera pas deux fois peut peser dans
la balance.
Soit tu n’as pas de limite de temps et là :
Soit tu y penses depuis longtemps, tu repousses la
prise de décision mais ça ne sort pas de ton esprit. Auquel cas, il y a de
fortes chances pour que ça ne sorte jamais de ton esprit.
Soit tu viens d’avoir cette idée. Auquel cas tu peux
te donner le temps de la réflexion et surtout le temps de voir si cette envie
reste ou s’en va.
-
Est-ce que je regretterais plus de faire cette
chose ou de ne pas la faire ?
Sachant que là c’est un peu casse-gueule parce qu’il
faut essayer de faire abstraction des exagérations que peut produire une
anticipation excessive, générée justement par la peur.
Et puis sachant aussi que parfois on peut se tromper et
penser qu’on regrettera alors qu’en fait pas du tout (et vice et versa).
Mais bon, on va essayer de faire simple et de rester
sur du court terme. Projette-toi dans le moment juste après avoir fait ce qui
te fait peur/envie (appuyé sur le bouton, enclenché tel processus…). Le premier
truc qui te vient en tête : « Et merde» ? « Bof tant pis » ?
« On verra plus tard » ? « On mange quoi ce soir ? »…
Puis imagine-toi juste après avoir pris la décision de ne pas le faire. Réitère
l’opération. (j’ai l’impression de faire un DIY)
-
Est-ce que dépasser ma peur me donnera une
satisfaction compensant le désagrément ?
Là aussi, on est dans l’anticipation. Donc bla bla
bla, possibilité de se tromper, bla bla bla, attention aux scénarios générés
par la peur.
Le barbu
paradoxal disait dans un commentaire que sans peur, pas d’enjeu. Et je
rajouterais : Sans enjeu pas de fierté. Sans fierté moins de plaisir. (j’imagine
que c’est la raison pour laquelle les gens apprécient les attractions à sensation…)
Imagine la sensation de peur au moment de faire le
truc (le ventre qui se tord, la nuque qui picote, la sueur, le cœur qui bat,
rajoute ce qui te fait plaisir) et imagine la sensation de plaisir après
l’avoir fait (le soulagement, la légèreté, la sensation de puissance, la
valorisation, que sais-je, ou rien…).
Par exemple, dans le cas des attractions à sensation, personnellement, je sais que ça ne me donnera pas assez de plaisir comparé à l'angoisse que ça me fera ressentir.
Si tu as d’autres pistes de réflexion, si tu n’es pas
d’accord avec certaines questions, si ça t’a aidé, si ça ne t’a pas aidé, si tu aimes le nouveau look de mon blog, si tu ne l'aimes pas…
Commente donc !
C'est plutôt simple et cool comme technique... Du coup ça pourrait bien me servir! Merci Micheline! ;D
RépondreSupprimerOh ! De rien M.D. !! Fais-moi signe si ça t'a servi !
SupprimerMerci pour ton avis ! ^^
Carrément je suis cité maintenant. *smiley cool*
RépondreSupprimerSinon oui, tu as parfaitement raison, même si c'est des choses "évidentes" qu'on connaît tous, c'est bon de le rappeler, et il faut l'imprimer pour ressortir la petite fiche à chaque choix ou prise de décision, tout irait vachement mieux.
Bah oui, j'avais dit que je voulais un lieu d'échange !! :)
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