Bonne année, Micheline !
Oh, on avait dit que c’était
chiant de se souhaiter la bonne année…
Désolée, la magie des fêtes, tout
ça… Si tu veux, on peut parler reprise du boulot à la place !
En effet, ce serait pas mal parce
que je crois que c’est l’heure de…
*jingle*
L’anecdote un peu nulle !!
Sans rentrer dans les détails, je
commence un taf demain et je ne me rappelle absolument pas de l’heure à
laquelle je dois commencer. Oui, ça parait bizarre dit comme ça mais :
1. J’ai une mémoire de plancton (genre pire que le
poisson rouge)
2. Cet horaire a changé dans un sens puis dans l’autre,
etc.
3. On m’a annoncé l’horaire finale un jour où j’étais
dans le coaltar (vous saviez que ça s’écrivait comme ça, vous ??)
4. Non c’est tout.
En gros, je commence soit le
matin, soit l’après-midi. Donc deux choix s’offrent à moi, avec chacun leur
scénario catastrophe.
-
Soit j’y vais l’après-midi (parce que je sais qu’ils
sont cool, et puis que j’ai envie de dormir) MAIS, ils ont beau être cool, je
me sentirai très mal de savoir qu’ils m’ont attendu le matin et que je leur ai
posé un lapin.
-
Soit j’y vais le matin MAIS si ils ne m’attendaient
pas je n’ai pas envie de les mettre dans l’embarras ni d’avoir fait le trajet
pour rien ni d'avoir l'air bête et tout…
Dans les deux cas, si je me plante
je me sentirai mal. Parce que c’est toujours désagréable de ne pas se sentir
fiable, ou juste d’avouer qu’on est faillible.
(« où veut-elle en venir ? »
se demandent les quelques lecteurs.ices « attends, attends, tu vas voir »
leur réponds-je)
Dans les deux cas j’ai peur de me
planter. De ne pas faire le bon choix. De me dire après coup : « mais
oui, je suis con, bien sûr que c’était l’autre choix ».
Et finalement, j’ai l’impression
que c’est l’histoire de ma vie.
Enfin, pas la dernière citation,
mais cette impression de devoir choisir la moins pire des deux peurs.
Peur de l’immobilité VS Peur du
changement
Fight !
Bon, oui, vous me direz, cet
exemple est peut-être un peu tiré par les cheveux. Mais la façon dont j’ai résolu le
problème me parait encourageante (voir ci-après).
Je me suis rapidement visualisé
dans chacune des deux situations et je me suis demandé dans laquelle des deux
je serais le plus à l’aise. Et j’ai réalisé que je préférais être trop en
avance que trop en retard. Ou en tout cas, que cette situation m’était la moins
inconfortable des deux.
Alors, certes, cette façon de voir
les choses ne parait pas très optimiste… Il y a un côté choisir entre la peste
et le choléra. Mais d’un autre côté, de cette façon, on ne regrette absolument
pas l’autre choix (alors que si on me demande de choisir entre le fromage et le
dessert, je serai éternellement frustrée).
Evidemment, on peut se rendre
compte après coup que l’autre choix était mieux. Mais on ne s’en voudra pas
parce que c’était le plus cool pour nous, à ce moment-là.
Bisous (et bonne année)
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